Opinion de Juriste

J'aimerais tout d'abord souhaiter une bonne fête nationale à tous les québécois. Un peu d’histoire s’impose. Originalement, la St-Jean Baptiste baptiste était une fête religieuse célébrée le 24 juin, prisée en Europe particulièrement par les français. Cette ferveur s’est transportée dans la colonie de Nouvelle-France. En 1908, St-Jean Baptiste est devenu officiellement le Saint Patron des Canadiens- Français, donc une fête pour tous les canadiens d’origine française. En 1977, René Levesque fit du 24 juin une fête nationale. S'agit-il de la fête de tous les canadiens d'origine française ou la fête de tous les québécois. Car il y a une différence certaine entre les deux groupes d'individus. Je crois qu'il s'agit de la fête des québécois avant tout. C'est donc dire qu'il s'agit de la fête de tous les habitants de la belle province. D'ailleurs son nom est sans équivoque "fête nationale". Il faut se rappeler que grâce à notre cher premier ministre canadien, Stephen Harper, le Québec est une nation ( comme si on avait besoin d'un anglophone de l'Alberta pour savoir que nous sommes un nation, c'est désolant ). Mais s'il s'agit de la fête de tous les québécois, il s'agit tout autant de la fête des francophones, des anglophones et des allophones. Il ne s'agit pas uniquement de la fête des québécois francophone de souche. Notre fête nationale doit inclure tous les québécois peut importe leur langue, nous les québécois qui aimons croire être un peuple ouvert sur le monde. La réaction du petit groupe d'individus qui était outré parce que deux groupes musicaux québécois qui s'exprime en anglais allait participer au spectacle de la Saint-Jean à Laval, est désolante. Quel belle réponse de ces deux groupes qui ont interprété en français des classiques du Québec tout en y allant de chansons anglophones. Comment peut-on espérer avoir un pays, si c'est pour exclure plus de 20% de la population du Québec. Il est temps d'arrêter d'avoir peur et de fêter avec tous les Québécois!

Je suis très surpris de voir monsieur Gillett vendre son équipe de hockey de la LNH. J'ai cru jusqu'au bout qu'il resterait, au moins de façon minoritaire, propriétaire de l'équipe. Il a été un bon propriétaire, il a toujours pris à coeur le bien-être de la formation. D'un autre côté, il faut comprendre et respecter la décision d'affaire de l'américain. Compte tenu du contexte économique actuel, réaliser une vente au prix de plus de 500 millions, c'est une belle réussite d'affaire. Il faut rappeler que monsieur Gillett avait acquis le Canadien à la brasserie Molson en 2001 pour un prix de 275 millions, incluant le centre Molson (à l'époque) et la filiale spectacle de Molson. Il réalisera donc un profit de plus de 225 millions en huit ans. Il s'agit, sans aucun doute, d'un excellent retour sur son investissement initial. Avec cette vente, il pourra assainir ses finances, plus particulièrement refinancer ses dettes reliés à l'achat du Liverpool FC. Pour ce qui est de l'achat de l'équipe par la famille Molson, je crois qu'il faut s'en réjouir. En effet, il s'agit de passionnés de hockey. Dans une certaine mesure, on peut croire que les nouveaux propriétaires auront autant à coeur les performances de l'équipe que les performances aux guichets. Il reste à voir si certains changements dans la direction du club auront lieu.

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Voici les nouveaux propriétaires du Canadien : Geoffrey E. Molson - 38 ans, il est sur le conseil d'administration de Molson Coors. Il fait également partie du conseil d'administration du club de hockey Canadien puisque le brasseur détient déjà 19,9% de l'équipe. Il occupe le poste de vice-président marketing chez Molson Canada depuis 2006. Il a fait ses études universitaire à l'Université St-Lawrence dans l'État de New York. Puis, il a complété son MBA au Babson College. Après avoir travaillé pendant quelque années au États-Unis, il revient vivre à Montréal en 2006. Andrew Molson - 41 ans, il est sur le conseil d'administration de Molson Coors. Il est également vice-président de la société RES PUBLICA, à laquelle il s'est joint en 1997. Il a fait des études en droit à l'Université Laval, il est membre du barreau depuis 1994. Il détient également un BAC de l'Université de Princeton et une maîtrise en gouvernance d'entreprise et en éthique des affaires de l'Université de Londre. Justin Molson - On connait peu de chose à son sujet. Il est architecte paysagiste au Vermont.

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